Entre temps…

Entre notre retour de voyage en 2018 et aujourd’hui, notre prise de conscience des problématiques écologiques et climatiques est devenue particulièrement prégnante.

L’épidémie de covid, les confinements ont accéléré cet éveil et l’évolution de nos modes de vie. Les enfants ont été un détonateur et motivateur. Ils le racontent bien dans la vidéo ci-dessous :

Autour de nous, nous oscillons entre des proches qui comprennent notre démarche et souvent la partagent et des proches qui nous regardent d’un air un peu amusés, nous disant que nous avons sans doute raison mais qu’ils ne se voient pas renoncer à leur liberté, leur mode de vie. Pour ces derniers, les crises climatiques et environnementales sont bien sûr réelles. Pour autant, ils ne sont pas prêts à changer leurs habitudes de consommation, de transport, de loisirs ; ces changements sont vécus comme des pertes de qualité de vie, de liberté, de capacité à investir le monde. L’écologie comme punition pour les jouisseurs de la vie, comme empêcheur de profiter. Les Carpe Diem etles oiseaux de mauvaises augures. La cigale et la fourmi. Richard Ferrand et Greta Thunberg.

Nous avons beaucoup lu, sur des questions de mise en pratique d’un mode vie plus respectueux et économe en ressources ; sur les différentes approches philosophiques de l’écologie ; sur les différentes vision politique qui en résultent.

A notre modeste niveau, nous n’avons pas eu l’impression que les changements dans notre quotidien correspondaient à autant de perte, de moins, de moins bien. Nous n’avons pas eu l’impression de moins profiter de la vie.

Et s’est invitée dans ce contexte la question du voyage… peut-on voyager sobrement ? et bien plus important encore à nos yeux, peut-on voyager sobrement en conservant dans le voyage le même niveau de plaisir ? Nous sommes convaincus que oui, mais il est bon d’en faire l’expérience pour lever les doutes…